Une centrale hydroélectrique se compose d’une prise d’eau (1), qui détourne une partie du cours d’eau vers une conduite forcée(2). Dans ce gros tube blindé, l’eau dévale la pente et acquiert de l’énergie cinétique. Cette eau pénètre ensuite dans une centrale(3), située en contrebas. Elle y fait tourner des turbines, qui font tourner un alternateur, qui produit de l’électricité. L’eau turbinée est restituée intégralement à la rivière.
La prise d’eau est la partie amont du dispositif. Une vanne secteur dévie une partie de l’eau, vers un dégrilleur, qui débarrasse l’eau des feuilles et des branchages. Cette eau pénètre ensuite dans la conduite forcée. A noter que la rivière n’est jamais totalement détournée : un débit réservé est toujours présent. En deçà d’un certain débit de la Lignarre, la centrale ne tourne pas.
La conduite forcée est la partie centrale du dispositif. Il s’agit d’un tuyau d’acier blindé, majoritairement enterré, qui achemine l’eau en lui faisant emmagasiner de l’énergie cinétique à raison de ??? par mètre dénivelé. L’eau rejoint la centrale avec une énergie hydraulique importante (7 bars et demi) et va aller alimenter les turbines.
La centrale hydro-électrique est la partie aval du dipositif. L’eau est régulée et passe au travers de deux turbines de type Francis, qui transforment l’énergie cinétique en énergie mécanique. L’arbre de la turbine entraîne ensuite un alternateur. L’énergie électrique ainsi produite transite par différentes armoires de contrôle, puis dans un transformateur qui va élever la tension à 20 000 volts, facilitant le transport. L’électricité est directement ré-injectée dans le réseau de distribution.